Essai transformé
Gérald Martinez a ouvert son café restaurant à Chamalières il y a tout juste un an à proximité de la banque de France. Cet ancien président du Racing et aujourd'hui Président des anciens internationaux de Rugby, à l'accent de Toulouse qu'il a gardé a trouvé dans la région tout ce qu' il attendait :
Pourquoi avoir choisi Chamalières ?
Je suis venu ici pour la qualité de vie, les gens et la région. J'ai beaucoup de copains du monde du Rugby . Quand je jouais au Racing, je venais souvent dans le coins pour des longs week end et j' aimais beaucoup. Je cherchais à reprendre une petite affaire non loin du centre. Ce que j'étais venu chercher se réalise.
Quel a été votre parcours professionnel ?
Comme tous les joueurs à cette époque, j'étais amateur. Je faisais du Rugby par passion. Aujourd'hui, les joueurs sont pro. Quand je jouais, je dirigeais également deux entreprises et ne m' entraînais que deux fois par semaine. J'ai commencé tout jeune dans mon village à Montréjeau à une dizaine de kilomètres de Toulouse puis j' ai rejoint la ville rose en 1973.J' ai fait 12 saisons au Stade Toulousain en demi de mêlée et Capitaine. En 1984, j' ai rejoint le Racing Club de France, tout en travaillant dans une imprimerie que j ai ensuite dirigée. J'ai joué jusqu'en 90 puis suis devenu manager du RCF en 91 puis président en 92. Je travaillais souvent avec Charles Pasqua, qui était président du Conseil Général des Hauts de Seine.
Quels souvenirs avez-vous de lui ?
Je ne parle pas de politique mais de l'homme. Pasqua. C'était Raimu et Fernandel en même temps. C'était un bon vivant. Avec lui, ça passait ou pas. Quand il promettait quelque chose, il le donnait et quand il ne pouvait pas, il le disait. Je faisais boucoup de stage avec les gosses du département et il s' y intéressait beaucoup. Avec lui, tout était très clair, carré et sans équivoque. On a pu travailler ensemble en bonne intelligence. Il n'y connaissait rien au sport et je le faisais rire...Je n'y connaissais rien à la politique, et il me faisait rire. Ce personnage ne laissait pas indifférent.
Et aujourd'hui, vous êtes heureux de votre vie à Chamalières ?
J' ai ce que je voulais. A 61 ans, je ne joue plus. Le rugby, c'est un sport de contact et quand je fais une chute, je mets un mois à m'en remettre ! J' ai évidemment un abonnement aux matchs et je profite de la vie. J'organise des rencontres avec les anciens et je participe à de nombreuses organisations caritatives.
J'aime la qualité de vie ici. Quand je suis arrivé avec ma femme, les voisins sont de suite venus à notre rencontre. La vie est simple ici, les gens attentionnés. Quand on arrive de Paris, ces relations avec les gens sont surprenantes. A Chamalières, j'ai retrouvé l'ambiance de mon village et j'aime.