Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
CHAMALIERES : Une Histoire et des hommes
12 septembre 2014

Amelie Murat : Ferveur et poésie

 



C'est à Chamalières le 19 décembre 1882 que naît Amélie Murat. Son enfance est perturbée par la perte de sa mère à l'âge de 14 mois et de son père quatre ans plus tard, C'est sa grand-mère maternelle qui l'élève avec sa sœur Jeanne de deux ans son aînée puis elle fait ses études à l’école du Couvent Notre-Dame de Chamalières. En 1903, à la mort de leurs grand-mère elles conservent leur appartement de Chamalières mais séjournent régulièrement à Paris chez leur oncle M. Filz.

Amélie Murat se réfugie dansla lecture : Huysmans, Gabriele d’Annunzio, Pascal, Tagore ou encore Georges Rodenbach. Elle fréquente souvent les milieux littéraires parisiend les milieux littéraires parisiens et ses écrits sont remarqueés . C’est à cette époque que paraissent ses premières recueils de poésies : « D’un cœur fervent » en 1908 qui sera suivi par  « Le Livre de poésie » en 1912. Jeanne et Amélie passent toute la première guerre mondiale à Paris, 7 rue Lekain. Ou Amélie scontracte la grippe espagnole qui la laissera extrêmement affaiblie.

En 1919, lors de sa convalescence à Mulhouse, Amélie Murat écrit sans relâche de nouveaux textes poétiques « Humblement sur l' autel » et un roman : « La bête divine » qui sera publié en 1929.

 

 

images

 

 

Sa soeur Jeanne qu’elle surnommait son « Ange gardien » décède le 6 novembre 1926 près de Riom.

De 1926 à 1930 les recueils se succèdent : « Les Chants de Minuit » sont couronnés par l'Académie Française et obtiennent le Prix Jules Davaine, s'ensuit la publication de « Passion »  puis de « Solitude » , également couronné par l'Académie Française et qui obtient le Prix Jean Moreas. En 1931, Monsieur et Madame Rouzaud lui confie la direction d'une librairie à Royat « La plume d'or ». Cette boutique devient alors un véritable salon littéraire. Henri Pourrat s'y rend souvent mais aussi de nombreux peintres comme Maurice Busset.

 

 

Le 12 janvier 1932, elle est faite chevalier de la Légion d’Honneur et elle reçoit en 1935 de la Société des Gens de Lettres le Prix de la Fondation Henri Bergson pour l’ensemble de son œuvre.

Suite à une congestion pulmonaire survenue en 1933, Amélie Murat doit passer ses derniers hivers à Vence dans le Midi et publie «  Le Rosaire de Jeanne » où elle met son deuil en poésie avec ce recueil entièrement consacré à la mémoire de sa sœur. Elle écrit également « Du bonheur quand même », roman resté inédit puis « Vivre encore » en 1937.

En 1938, son état de santé s'aggrave, la tuberculose ne lui laisse que de courts répits. Elle entre au sanatorium de Montferrand. Après une vaine tentative de guérison, lelle s'éteint le 8 mars 1940 à l’hôpital Sabourin de Montferrand puis est inhumée au cimetière de Chamalières. Une stèle blanche dans le parc de Royat fut sculptée en 1956 par Jane Blanchot, sur commande du « Cercle Amélie Murat ». Le socle porte une plaque en bronze où sont inscrits les vers suivants :

Je ne sais que le mot de mon propre silence
Et cet autre infini qui commence
A l’assouvissement limité du désir

En 1943, Hélène Angeletti qui avait bien connu la poétesse fonde le Cercle Amélie Murat et, dix ans plus tard, le Prix de Poésie Amélie Murat voit le jour. Il est décerné chaque année pour perpétuer son souvenir.

Source : Marie Thérèse Sart (1928-2011)

Conservateur général Honoraire des bibliothèques Présidente honoraire du cercle Aurélie Murat 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
CHAMALIERES : Une Histoire et des hommes
  • Découvrir les lieux insolites, historiques et remarquables mais aussi se donner l'opportunité de figer le temps qui passe à travers tous ces hommes qui en bâtissent l'histoire et participent à son rayonnement. Servane Havette
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Pages
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 28 676
Publicité