A la découverte des lopins de terre du chemin des côtes

(Publé dans le Journal La Montagne le 19 juillet 2014)

La ville de Chamalières met à la disposition des habitants aux revenus modestes une vingtaines de jardins  implantés sur des zones naturelles.

  Ces terrains permettent de préserver vergers et potagers sous condition de n'utiliser aucun produit phyto sanitaire. Ces « jardiniers en herbe », souvent passionnés disposent chacun d'une parcelle d'environ 200m2 : fleurs, fruits légumes, ils s'approprient ce petit lopin de terre dans une approche paysagère même s'il ne s'agit pas d'un lieu de détente où tout est permis.

  Pour Gérard Noël, adjoint au Cadre de vie et développement durable, « les zones vertes inscrites dans le PLU (Plan Local d' Urbanisme) doivent faire l'objet d'une répartition équilibrée entre les jardins potagers à vocation sociale, vergers et espaces sauvages préservant la biodiversité.

  Les terrains sont ainsi entretenus et permettent de garder des zones naturelles autour des jardins. » Mais outre la vocation première de ces jardins, des liens sociaux se tissent entre les occupants : échanges de graines, dégustation des produits, conseils en jardinage ou échanges de recettes de cuisine ; on cause d'un jardin à l'autre, de tout et de rien, de la météo, des insectes, des variétés qui donnent et de celles qui donnent moins, ou de l'eau qu'il faut souvent aller chercher à la fontaine avenue de Fontmaure, non loin du chemin des côtes où se situe une partie des jardins. Ces jardins sont surtout un prétexte pour rompre l’anonymat, favoriser les rencontres et nouer des liens entre les habitants du quartier quel que soit leur âge, leur culture et leur milieu social.